Manx GP : C'est parti !
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Re: Manx GP : C'est parti !
Comme plein de bulles qui explosent
Jour de course. C'est comme pour les essais, les visages se ferment au fur et à mesure que l'heure du départ approche. Mais ce n'est pas comme pour les essais, c'est plus que ça, c'est LE jour. Celui où ils vont réaliser leur rêve de gosse et être à la place de ceux qu'ils admirent depuis si longtemps. Ils s'enferment dans leur bulle, sauf Lancelot, qui rigole parce que c'est sa façon à lui de gérer le stress. Eric et Martial ont branché les écouteurs, s'isolent par la musique. Morgan est entouré par sa tribu, Jessy, son frère aussi émotif que lui, Céline, sa compagne, qui semble tellement imperturbable, Stéphane le mécano. Ses parents sont sur l'île eux aussi mais pour éviter le stress, ils restent loin du paddock, ils vont se placer quelque part sur le circuit et compter les tours, à la fois fiers de leur rejeton et angoissés par ce qui pourrait lui arriver. Julien et son équipe, Pierre et Fred, sont des habitués de la compétition et pourtant ils sont aussi tendus que les autres, aussi concentrés. John Ross a placé sa mascotte sur sa moto, il ne l'enlèvera qu'au dernier moment.
Julien
Pierre et Fred (alias les Men in black)
Morgan
Jessy
Céline
Stéphane
Martial
Eric
Mascotte
Avant la course, contrôle d'alcoolémie, faut pas rouler bourré... et c'est parti pour le parc fermé.
Morgan prend un feutre or et dédicace sa moto à tous ceux qui l'ont accompagné dans cette aventure.
Puis les motos s'avancent, deux par deux. A ce moment-là, juste avant la ligne de départ, le rêve n'est qu'à quelques mètres... et 180 km de course.
Julien
Lancelot
John Ross
Sur la pit lane, commence l'attente. Le long de la voie des stands, le système de ravitaillement est prêt.
A cause du report au mardi, la course ne fait que trois tours au lieu de quatre, mais un ravitaillement reste nécessaire. Sauf pour Martial : habitué à l'endurance, il a équipé sa moto d'un gros réservoir et tente sa chance sans ravitaillement, il y a de précieuses secondes à gagner à la clé. Un pari qu'il vient ajouter au stress de la course : les pilotes sont joueurs...
Dans la ligne droite, un panneau géant permet de suivre l'évolution de la course coureur par coureur. Et on suit les numéros des pilotes, guettant le moment où le nombre de tours effectués change. Une sirène annonce quand un pilote entre pour le ravitaillement, l'équipe se prépare pour faire le plein, parfois calculé au plus juste, et nettoyer aussi la visière pleine de moustique.
Julien qui arrive un peu trop vite
L'équipe de Morgan
Ravitaillement fait
Sur le tableau, en-dessous des noms des pilotes, les 1 du premier tour sont remplacés par des 2, puis des 3. Et enfin des F : finished. Terminé. C'est fait, les bulles peuvent éclater. Les plus rapides n'ont même pas mis une heure ! Ils ont roulé à une vitesse moyenne que ma moto atteint difficilement en vitesse de pointe...
Julien
Morgan
Eric
Sur les visages : le même sourire, quelle que soit la place. Ils l'ont fait. Le long de la ligne de retour, quelques larmes coulent. C'est vraiment dur d'arriver à décrire tout ce qui se passe depuis deux heures, l'émotion qui flotte dans l'atmosphère. De retour au paddock, une fois les feuilles de temps récupérées (c'est le plus important pour eux), les pilotes s'échangent quelques regards, quelques sourires. Même pas besoin de parler, ils se comprennent. Julien répètera plusieurs fois, plus d'une heure après l'arrivée, « c'est énorme, c'est vraiment énorme » , doucement, lentement.
Ce sont des moments forts à vivre, même sur le bord de la piste. Je ne vivrai jamais ce que vivent ces pilotes, je ne le ressentirai jamais, je ne suis pas une compétitrice, mais j'étais avec eux de tout mon cœur, j'ai tremblé tout au long de la course, je suis fière pour eux, heureuse de les voir arriver au bout de leur rêve.
Merci à Jean-Louis de m'avoir parlé de cette course. Merci à Morgan de m'avoir donné envie, par tes écrits et ta façon d'être, de venir te suivre. Merci à Morgan Julien, Martial, Eric, Lancelot et John Ross de m'avoir fait vibrer depuis dix jours.
Les courses ne sont pas finies, il y en a jusqu'à vendredi. Au moment où j'écris ce texte, deux ont déjà eu lieu avec des supers résultats pour Morgan. Mais ça, c'est pour un compte-rendu prochain !
Jour de course. C'est comme pour les essais, les visages se ferment au fur et à mesure que l'heure du départ approche. Mais ce n'est pas comme pour les essais, c'est plus que ça, c'est LE jour. Celui où ils vont réaliser leur rêve de gosse et être à la place de ceux qu'ils admirent depuis si longtemps. Ils s'enferment dans leur bulle, sauf Lancelot, qui rigole parce que c'est sa façon à lui de gérer le stress. Eric et Martial ont branché les écouteurs, s'isolent par la musique. Morgan est entouré par sa tribu, Jessy, son frère aussi émotif que lui, Céline, sa compagne, qui semble tellement imperturbable, Stéphane le mécano. Ses parents sont sur l'île eux aussi mais pour éviter le stress, ils restent loin du paddock, ils vont se placer quelque part sur le circuit et compter les tours, à la fois fiers de leur rejeton et angoissés par ce qui pourrait lui arriver. Julien et son équipe, Pierre et Fred, sont des habitués de la compétition et pourtant ils sont aussi tendus que les autres, aussi concentrés. John Ross a placé sa mascotte sur sa moto, il ne l'enlèvera qu'au dernier moment.
Julien
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Avant la course, contrôle d'alcoolémie, faut pas rouler bourré... et c'est parti pour le parc fermé.
Morgan prend un feutre or et dédicace sa moto à tous ceux qui l'ont accompagné dans cette aventure.
Puis les motos s'avancent, deux par deux. A ce moment-là, juste avant la ligne de départ, le rêve n'est qu'à quelques mètres... et 180 km de course.
Julien
Lancelot
John Ross
Sur la pit lane, commence l'attente. Le long de la voie des stands, le système de ravitaillement est prêt.
A cause du report au mardi, la course ne fait que trois tours au lieu de quatre, mais un ravitaillement reste nécessaire. Sauf pour Martial : habitué à l'endurance, il a équipé sa moto d'un gros réservoir et tente sa chance sans ravitaillement, il y a de précieuses secondes à gagner à la clé. Un pari qu'il vient ajouter au stress de la course : les pilotes sont joueurs...
Dans la ligne droite, un panneau géant permet de suivre l'évolution de la course coureur par coureur. Et on suit les numéros des pilotes, guettant le moment où le nombre de tours effectués change. Une sirène annonce quand un pilote entre pour le ravitaillement, l'équipe se prépare pour faire le plein, parfois calculé au plus juste, et nettoyer aussi la visière pleine de moustique.
Julien qui arrive un peu trop vite
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Sur le tableau, en-dessous des noms des pilotes, les 1 du premier tour sont remplacés par des 2, puis des 3. Et enfin des F : finished. Terminé. C'est fait, les bulles peuvent éclater. Les plus rapides n'ont même pas mis une heure ! Ils ont roulé à une vitesse moyenne que ma moto atteint difficilement en vitesse de pointe...
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Sur les visages : le même sourire, quelle que soit la place. Ils l'ont fait. Le long de la ligne de retour, quelques larmes coulent. C'est vraiment dur d'arriver à décrire tout ce qui se passe depuis deux heures, l'émotion qui flotte dans l'atmosphère. De retour au paddock, une fois les feuilles de temps récupérées (c'est le plus important pour eux), les pilotes s'échangent quelques regards, quelques sourires. Même pas besoin de parler, ils se comprennent. Julien répètera plusieurs fois, plus d'une heure après l'arrivée, « c'est énorme, c'est vraiment énorme » , doucement, lentement.
Ce sont des moments forts à vivre, même sur le bord de la piste. Je ne vivrai jamais ce que vivent ces pilotes, je ne le ressentirai jamais, je ne suis pas une compétitrice, mais j'étais avec eux de tout mon cœur, j'ai tremblé tout au long de la course, je suis fière pour eux, heureuse de les voir arriver au bout de leur rêve.
Merci à Jean-Louis de m'avoir parlé de cette course. Merci à Morgan de m'avoir donné envie, par tes écrits et ta façon d'être, de venir te suivre. Merci à Morgan Julien, Martial, Eric, Lancelot et John Ross de m'avoir fait vibrer depuis dix jours.
Les courses ne sont pas finies, il y en a jusqu'à vendredi. Au moment où j'écris ce texte, deux ont déjà eu lieu avec des supers résultats pour Morgan. Mais ça, c'est pour un compte-rendu prochain !
Quelques photos de motos
Les gentilles petites filles vont au paradis, les motardes vont où elles veulent
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Re: Manx GP : C'est parti !
toujours un régal de lire tes écrits et de nous le faire partager un peux comme si on était a ta place
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Re: Manx GP : C'est parti !
Merci Corinne, c'est super.
Le choix du dénommé Martial a-t-il été payant ? Pas de ravito !
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http://www.aac-cholet.fr
faites circuler ! La meilleure auto-école du 49 !
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Re: Manx GP : C'est parti !
Oui, pas besoin de ravitaillement, il était content
Quelques photos de motos
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Re: Manx GP : C'est parti !
De l'autre côté des barrières. Ou pas
Pour les autres journées de course, j'ai choisi de m'éloigner un peu du paddock et de rester comme simple spectatrice afin de tester différents points de vue sur le circuit et voir un peu comment ça se passe du côté des spectateurs.
Juste à côté du camping, il y a Barregarrow crossroads, avec une vue confortable. On peut se garer dans le champ.
Et s'installer le long de la route. Il y a un talus pour s'allonger
Des murets pour s'accouder
Et de quoi poser des chaises pliantes
Il y a même une petite chapelle pour se recueillir et souhaiter aux pilotes une belle course.
Si on prend la peine de marcher un peu, on peut aller jusqu'à la compression de Bottom of Barregarrow, impressionnante à voir mais impossible pour moi à prendre en photo correctement. Il faut traverser des champs, passer des barbelés et des haies, mais c'est prévu pour.
Un peu plus loin sur le circuit, il y a Ginger Hall à Sulby, nommé ainsi à cause de l'hôtel. Un peu avant la course, les motos s'accumulent le long des routes adjacentes.
Beaucoup de monde aussi à Ballaugh Glenn à cause d'un petit pont avec la bosse qui va bien et permet aux pilotes d'assurer le spectacle.
Morgan en rêvait, il l'a fait, il a sauté à Ballaugh Glenn !
Julien aussi
Morgan a même fait beaucoup plus en améliorant considérablement son temps sur la course junior et en vivant cette course avec passion, humilité et beaucoup d'émotions. Il le raconte extrêmement bien sur son site. Quand j'ai lu son comtpe-rendu vendredi matin alors qu'il pleuvait et que le vent secouait ma tente, je me suis retrouvée à pleurer en trouvant que la vie est bien belle.
Côté résultats, Julien qui participait également à la course Junior, et Lancelot qui courait en superlight, ont vraiment bien assuré aussi, les secondes continuant à tomber tour après tour. Par contre, grosse déception pour Eric qui a dû abandonner avec sa RS pour cause de problème mécanique.
Le programme du vendredi, dernier jour de course, a été encore un peu chamboulé par la météo. On est sur une île, le climat est changeant, vraiment changeant. Il peut faire beau le matin et pleuvoir l'après-midi, ou l'inverse. Ou faire beau d'un côté de l'île pendant que l'autre est dans le brouillard. La course senior a été décalée de quelques heures, Martial est le seul des newcomers français à y participer. Cette fois-ci, je décide d'aller voir du côté de Creg-ny-Baa de l'autre côté de l'île.
J'ai vu des photos vraiment très belles prises depuis cet endroit et je ne comprends pas trop pourquoi un des Hollandais qui est au même camping que moi me dit que l'endroit n'est pas super.
Effectivement, le tracé est plutôt photogénique depuis ce point de vue et il est possible de faire ça :
Mais l'environnement ressemble en fait à ceci :
Kate's cottage
Il faut donc bien viser pour ne pas avoir de fil de fer sur les photos, avoir un passe de photographe (que je n'avais pas) ou payer pour avoir accès à la tribune. Il y a plusieurs endroits comme ça autour du circuit où il faut payer pour avoir accès à un emplacement privilégié, notamment des tribunes à Douglas, des pelouses bien situées dans quelques villages ou à des points bien particuliers. Mais là, l'aspect cage dans lequel on se retrouve enfermé dénature un peu trop le plaisir de voir à mon goût.
Suite à deux accidents, la course senior est arrêtée pendant le troisième tour : le résultat final est le classement des pilotes à la fin de leur deuxième tour, ce qui n'arrange pas Martial. La parade est annulée, et c'est la fin prématurée de ces quinze jours fous... Entre la météo et les incidents/accidents, le programme ne se déroule pas toujours comme prévu.
Pour les autres journées de course, j'ai choisi de m'éloigner un peu du paddock et de rester comme simple spectatrice afin de tester différents points de vue sur le circuit et voir un peu comment ça se passe du côté des spectateurs.
Juste à côté du camping, il y a Barregarrow crossroads, avec une vue confortable. On peut se garer dans le champ.
Et s'installer le long de la route. Il y a un talus pour s'allonger
Des murets pour s'accouder
Et de quoi poser des chaises pliantes
Il y a même une petite chapelle pour se recueillir et souhaiter aux pilotes une belle course.
Si on prend la peine de marcher un peu, on peut aller jusqu'à la compression de Bottom of Barregarrow, impressionnante à voir mais impossible pour moi à prendre en photo correctement. Il faut traverser des champs, passer des barbelés et des haies, mais c'est prévu pour.
Un peu plus loin sur le circuit, il y a Ginger Hall à Sulby, nommé ainsi à cause de l'hôtel. Un peu avant la course, les motos s'accumulent le long des routes adjacentes.
Beaucoup de monde aussi à Ballaugh Glenn à cause d'un petit pont avec la bosse qui va bien et permet aux pilotes d'assurer le spectacle.
Morgan en rêvait, il l'a fait, il a sauté à Ballaugh Glenn !
Julien aussi
Morgan a même fait beaucoup plus en améliorant considérablement son temps sur la course junior et en vivant cette course avec passion, humilité et beaucoup d'émotions. Il le raconte extrêmement bien sur son site. Quand j'ai lu son comtpe-rendu vendredi matin alors qu'il pleuvait et que le vent secouait ma tente, je me suis retrouvée à pleurer en trouvant que la vie est bien belle.
Côté résultats, Julien qui participait également à la course Junior, et Lancelot qui courait en superlight, ont vraiment bien assuré aussi, les secondes continuant à tomber tour après tour. Par contre, grosse déception pour Eric qui a dû abandonner avec sa RS pour cause de problème mécanique.
Le programme du vendredi, dernier jour de course, a été encore un peu chamboulé par la météo. On est sur une île, le climat est changeant, vraiment changeant. Il peut faire beau le matin et pleuvoir l'après-midi, ou l'inverse. Ou faire beau d'un côté de l'île pendant que l'autre est dans le brouillard. La course senior a été décalée de quelques heures, Martial est le seul des newcomers français à y participer. Cette fois-ci, je décide d'aller voir du côté de Creg-ny-Baa de l'autre côté de l'île.
J'ai vu des photos vraiment très belles prises depuis cet endroit et je ne comprends pas trop pourquoi un des Hollandais qui est au même camping que moi me dit que l'endroit n'est pas super.
Effectivement, le tracé est plutôt photogénique depuis ce point de vue et il est possible de faire ça :
Mais l'environnement ressemble en fait à ceci :
Kate's cottage
Il faut donc bien viser pour ne pas avoir de fil de fer sur les photos, avoir un passe de photographe (que je n'avais pas) ou payer pour avoir accès à la tribune. Il y a plusieurs endroits comme ça autour du circuit où il faut payer pour avoir accès à un emplacement privilégié, notamment des tribunes à Douglas, des pelouses bien situées dans quelques villages ou à des points bien particuliers. Mais là, l'aspect cage dans lequel on se retrouve enfermé dénature un peu trop le plaisir de voir à mon goût.
Suite à deux accidents, la course senior est arrêtée pendant le troisième tour : le résultat final est le classement des pilotes à la fin de leur deuxième tour, ce qui n'arrange pas Martial. La parade est annulée, et c'est la fin prématurée de ces quinze jours fous... Entre la météo et les incidents/accidents, le programme ne se déroule pas toujours comme prévu.
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Re: Manx GP : C'est parti !
And the last
Nan, il m'en restait un peu sous le coude
Cela fait deux semaines que les courses sont finies. Depuis, le paddock est vidé depuis longtemps, les tentes ont été repliées, motos, caravanes, camions et camping-cars ont repris le chemin de la France, certains pilotes ont même déjà refait des courses.
Ces fins de courses, c'est comme les fins de week-end entre potes, un moment que je déteste, quand tout le monde se sépare, que chacun rentre chez soi. C'est triste un paddock clairsemé, avec juste au sol les traces des tentes sous la forme d'une herbe anémiée.
Les remises de prix ont eu lieu dès le mercredi pour les newcomers et le vendredi soir pour les autres catégories, avec médaille, trophée et/ou statuette réplica en fonction des résultats.
L'émotion du podium
Content de sa médaille
Replica méritée
Quinze jours après, que me reste-t'il de tout ça ? De beaux souvenirs, un paquet de photos à retravailler, un projet sur lequel il va falloir bosser. Des émotions fortes qui ne demandent qu'à ressortir à l'évocation d'une anecdote ou en regardant une photo. Et surtout l'envie d'y retourner un jour. De toutes les compétitions auxquelles j'ai assisté, c'est celle qui m'a le plus fait vibrer en tant que spectatrice. Le cadre d'un circuit est fermé, limité. Ici, on a 60 km pour choisir où s'installer, en ville, dans un village ou perdu au milieu des champs. Une course classique dure quelques jours, ici, il y a à voir pendant deux semaines. Sur circuit, le paddock est difficilement accessible. Ici, il est complètement ouvert. On peut parler avec les pilotes, voir leurs motos sans avoir besoin de passe. J'ai aimé aussi la variété des spectateurs, il y a tous les âges, toutes les nationalités. Les hommes et aussi les machines : vieilles Anglaises et Tchèques vénérables côtoient jeunes Japonaises et Italiennes à peine rodées.
Et il y a tout le reste autour de la course, tous les à-côtés. D'abord le camping de Glynne et Eddie où je suis restée pendant quinze jours, fait pour qu'on se sente comme à la maison, et ça marche. La cuisine s'est transformée certains soirs en salle de jeux internationale avec comptage des points en plusieurs langues comme à l'Eurovision.
La cour et les hangars, prévus pour garer les motos, deviennent à l'occasion salon de discussion (avec vue sur la mer) et atelier mécanique. Sur la deuxième semaine, je ne suis pas la seule à avoir eu des soucis avec ma moto, on compte également un suicide de roulement de roue et un alternateur qui a fait des siennes. Et à chaque fois, même solidarité, aide spontanée pour les recherches de panne et de solutions.
Le dernier salon de thé à la mode
Démontage
J'veux pas voir ça
Il y a bien sûr le cadre de l'île, tellement beau. La mer, omniprésente.
C'est déjà Noël à Douglas
Plage
La bruyère, qui recouvre toute la montagne en cette fin d'été, juste parsemée par-ci par-là des taches blanches des moutons.
De bruyère et de pierres
Bruyère sur les sommets
Invitation à la marche
C'est une île chargée d'histoire, que je n'ai pas eu assez l'occasion de découvrir. C'est aussi pour cela qu'il faudra que j'y retourne.
Ancienne mine
Et puis il y a quelques endroits un peu magiques, hors du temps, hors de tout, où un mitobanc invite à s'asseoir et à simplement regarder le chemin s'en aller, en écoutant les vagues au loin, les oiseaux tout près.
C'est tout ce contraste que j'ai aimé : la folie de la course, le bruit des moteurs, l'adrénaline qui monte, ces routes qui invitent à la vitesse, la quiétude des endroits perdus, la beauté des paysages, les chemins où l'on prend le temps et ces autres routes où on ne roule pas vite parce qu'elles ne sont pas faites pour. Contraste humain aussi, avec des pilotes venus se confronter à quelque chose de grand et dangereux, qui bossent leurs gammes tous les jours, et des spectateurs en vacances, qui alternent posage de cul au bord de la route pour voir les motos passer, visites touristiques et bullage. Tous ces éléments unis autour de la moto m'ont pris aux tripes et m'ont fait rester deux semaines complètes quand, avant d'arriver, je pensais qu'une seule suffirait largement. Contraste et unisson, je trouve que ça définit bien ce que j'ai vécu là-bas.
Nan, il m'en restait un peu sous le coude
Cela fait deux semaines que les courses sont finies. Depuis, le paddock est vidé depuis longtemps, les tentes ont été repliées, motos, caravanes, camions et camping-cars ont repris le chemin de la France, certains pilotes ont même déjà refait des courses.
Ces fins de courses, c'est comme les fins de week-end entre potes, un moment que je déteste, quand tout le monde se sépare, que chacun rentre chez soi. C'est triste un paddock clairsemé, avec juste au sol les traces des tentes sous la forme d'une herbe anémiée.
Les remises de prix ont eu lieu dès le mercredi pour les newcomers et le vendredi soir pour les autres catégories, avec médaille, trophée et/ou statuette réplica en fonction des résultats.
L'émotion du podium
Content de sa médaille
Replica méritée
Quinze jours après, que me reste-t'il de tout ça ? De beaux souvenirs, un paquet de photos à retravailler, un projet sur lequel il va falloir bosser. Des émotions fortes qui ne demandent qu'à ressortir à l'évocation d'une anecdote ou en regardant une photo. Et surtout l'envie d'y retourner un jour. De toutes les compétitions auxquelles j'ai assisté, c'est celle qui m'a le plus fait vibrer en tant que spectatrice. Le cadre d'un circuit est fermé, limité. Ici, on a 60 km pour choisir où s'installer, en ville, dans un village ou perdu au milieu des champs. Une course classique dure quelques jours, ici, il y a à voir pendant deux semaines. Sur circuit, le paddock est difficilement accessible. Ici, il est complètement ouvert. On peut parler avec les pilotes, voir leurs motos sans avoir besoin de passe. J'ai aimé aussi la variété des spectateurs, il y a tous les âges, toutes les nationalités. Les hommes et aussi les machines : vieilles Anglaises et Tchèques vénérables côtoient jeunes Japonaises et Italiennes à peine rodées.
Et il y a tout le reste autour de la course, tous les à-côtés. D'abord le camping de Glynne et Eddie où je suis restée pendant quinze jours, fait pour qu'on se sente comme à la maison, et ça marche. La cuisine s'est transformée certains soirs en salle de jeux internationale avec comptage des points en plusieurs langues comme à l'Eurovision.
La cour et les hangars, prévus pour garer les motos, deviennent à l'occasion salon de discussion (avec vue sur la mer) et atelier mécanique. Sur la deuxième semaine, je ne suis pas la seule à avoir eu des soucis avec ma moto, on compte également un suicide de roulement de roue et un alternateur qui a fait des siennes. Et à chaque fois, même solidarité, aide spontanée pour les recherches de panne et de solutions.
Le dernier salon de thé à la mode
Démontage
J'veux pas voir ça
Il y a bien sûr le cadre de l'île, tellement beau. La mer, omniprésente.
C'est déjà Noël à Douglas
Plage
La bruyère, qui recouvre toute la montagne en cette fin d'été, juste parsemée par-ci par-là des taches blanches des moutons.
De bruyère et de pierres
Bruyère sur les sommets
Invitation à la marche
C'est une île chargée d'histoire, que je n'ai pas eu assez l'occasion de découvrir. C'est aussi pour cela qu'il faudra que j'y retourne.
Ancienne mine
Et puis il y a quelques endroits un peu magiques, hors du temps, hors de tout, où un mitobanc invite à s'asseoir et à simplement regarder le chemin s'en aller, en écoutant les vagues au loin, les oiseaux tout près.
C'est tout ce contraste que j'ai aimé : la folie de la course, le bruit des moteurs, l'adrénaline qui monte, ces routes qui invitent à la vitesse, la quiétude des endroits perdus, la beauté des paysages, les chemins où l'on prend le temps et ces autres routes où on ne roule pas vite parce qu'elles ne sont pas faites pour. Contraste humain aussi, avec des pilotes venus se confronter à quelque chose de grand et dangereux, qui bossent leurs gammes tous les jours, et des spectateurs en vacances, qui alternent posage de cul au bord de la route pour voir les motos passer, visites touristiques et bullage. Tous ces éléments unis autour de la moto m'ont pris aux tripes et m'ont fait rester deux semaines complètes quand, avant d'arriver, je pensais qu'une seule suffirait largement. Contraste et unisson, je trouve que ça définit bien ce que j'ai vécu là-bas.
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Re: Manx GP : C'est parti !
bravo !
de bien belles images...
c'est quoi on prochain trip ? Va pas falloir patienter trop longtemps j'espère !
de bien belles images...
c'est quoi on prochain trip ? Va pas falloir patienter trop longtemps j'espère !
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faites circuler ! La meilleure auto-école du 49 !
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Re: Manx GP : C'est parti !
Merci pour ce partage Corinne, c'est grandiose et tes photos sont sublimes
Encore un peu kéké mais ça va finir par passer !
- Corinne tite route
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Re: Manx GP : C'est parti !
Merci
Mais bon mi juillet, je ne savais pas que j'allais me retrouver sur l'Ile de Man
Là je pars pour Magny-Cours et le bol d'or classic. A la fin du mois, je serai du côté de Dijon pour prendre des poireaux dans la boue et après, je pars pour un an de formation: ça m'étonnerait que j'ai le temps et les sous pour voyager.bezedache a écrit : c'est quoi on prochain trip ? Va pas falloir patienter trop longtemps j'espère !
Mais bon mi juillet, je ne savais pas que j'allais me retrouver sur l'Ile de Man
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Re: Manx GP : C'est parti !
Cet aprem elle avait encore les yeux qui petillaient....et je crois qu'un plan ILE DE MAN ne serait pas pour me deplaire fin aout 2015 ou 2016....sauf si je me met au side de piste d'ici là...
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Re: Manx GP : C'est parti !
Je m'achète des bras et des jambes et il y a des chances que je m'essaye aux singeries. Depuis le temps que je les regarde faire avec envie, c'est peut-être le moment de passer à l'action...Jean a écrit :....sauf si je me met au side de piste d'ici là...
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Re: Manx GP : C'est parti !
Tip top tout ça, Jean viens avec moi au TT dans 2 ans, ça nous laisse le temps de nous organiser.
Merci Corinne pour ces belles histoires
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- Jean
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Re: Manx GP : C'est parti !
En 2016 moi ça me branche.....mais en Aout pour le Manx GP....on en reparle...?b1200 a écrit :Tip top tout ça, Jean viens avec moi au TT dans 2 ans, ça nous laisse le temps de nous organiser.
Merci Corinne pour ces belles histoires