[CR][12SEP17] Dégourdissage de bielles.
Publié : 13 sept. 2017 12:22
P*tain, 10 ans !!
11 pour être exact, qu'on se connaît avec Super Mamie. Mais la rencontre date d'août 2006, la fin de saison, et à part un petit délire espagnol (descendre des pistes bleues en R1200ST avec dlabaalle et Poustache), la prise de contact avait été soft. (Enfin rude pour être exact, rapport au sanglier, mais du coup soft coté roulage)
C'est en 2007 que les choses sérieuses ont vraiment commencées, année du premier Stage Curtat, avec le Superslip, et l'indéfectible dblababalle, toujours dans les bons coups dès qu'il s'agit de faire une connerie à moto ! Et comme le stage avait été entaché d'un petit pépin mécanique (bobine HS), j'avais même remis le couvert avec Eric l'année suivante.
10 ans que j'ai découvert les routes du coin, dont l'ignare crasseux que j'étais ignorait encore tout, et pris que conscience de ce que rouler vraiment vite (et bien) sur des *toutes petites routes voulait dire.
P*tain, 10 ans !
Et 2 ans aussi que je me promets d'emmener ma boitaroue Goldorak (LanEvo9) sur ces routes où je suis sûr qu'elle s'éclaterait, sans en avoir encore trouvé le temps.
Mais il m'a trop chauffé le Rémi. À remonter SuperMamie toute propre toute belle, à prendre soin d'elle, à faire plus de bornes en 1 mois que moi en 1 an, à lui monter des chaussettes en superglue et à lui décrasser les bielles. (Vraiment dommage que l'aventure se soit arrêtée à mi-chemin, je suis certain qu'ils auraient passé une belle nuit ensemble).
Alors, pour mon premier ticket de sortie de l'été (oui, un 12 septembre), je n'ai pas su faire autrement que de laisser Goldorak au garage pour aller promener SuperMamie. C'est qu'on en avait des choses à se raconter, depuis le temps. Et pour se retrouver, quoi de mieux que ce monstrueux nid à virologie qu'est le sud du 04 ?
Bon, j'avais beau avoir mis le réveil tôt, la vie a bien changé depuis 10 ans. Finis les départs à la fraîche..
1er impératif à toute balade : préparer les filles pour l'école.
2ème impératif mardi : trouver et monter des plaquettes AR. Parce que là, métal contre métal, ça ne va pas le faire...
(Non, je ne prends pas de photos couchés, je ne sais juste pas comment la mettre droite )
Heureusement, toujours aussi sympas et dispos chez Motostyl (Meyreuil, 13).
8:55 je me pointe devant le portail, encore fermé. 9:13 je suis sur la moto, plaquettes montées, pression faite. Gaaz !
Ah, j'allais oublier le 3ème impératif quand même : être de retour à 16h pour récupérer les files à l'école (#lifestyledepapa).
Du coup on oublie les petits virolons de derrière la maison(Grans Sambuc, Pourrières, Rians, Jouques etc) et je trace direct sur Saint-Paul-les-Durance.
Rhaaaaa comme ça fait du bien de retrouver SuperMamie.
Bon, entre le manque de roulage 2017 (moins de 1500 bornes depuis janvier) et les cabrioles de 2016 et 2015 je suis super méfiant du revêtement et parano du gravillon, mais ça fait quand même super du bien de rerouler après 4 mois de totale abstinence !
Petit pèlerinage sur les traces du Moto-Tour 2012, sur l'air du "être et avoir été" (putain mais comment j'ai fait pour rouler aussi vite sur une route pareil, moi ?), un peu de "liaison" (enfin, norme locale s'entend) imposée entre Ginasservis et Quinson, avant d'attaquer le paradis du mini-virolo qui tricote, qui tricote : Quinson -> Albiosc -> Allemagne-en-Provence et de raccrocher sur le RB du stage Curtat et des ES des Moto-Tour des années 2000, qui rappelleront j'en suis sûr des souvenirs à certains.
Encore beaucoup d'appréhension sur ces routes au bitume souvent incertain, avec ce revêtement super abrasif mais sur lequel tu ne sais jamais si le gravillon est collé dans le bitume ou gentiment déposé dessus. Et puis en cette fin de saison le soleil est encore bas en milieu de matinée, donc la route souvent ombragée par la végétation, ce qui n'incite pas non plus à faire n'importe quoi.
Mais les sensations reviennent quand même progressivement. Quand on roule seule, c'est toujours difficile de savoir quel rythme on tient. Mais faute de rouler 'fort' j'ai 'impression de rouler propre, et c'est vraiment le principal.
Pour le scractch en Spéciale et l'attaque de gros porc on repassera, mais il y a du virage, du soleil, et suffisamment d'angle et de gaz pour une reprise. Bonne petite banane
Traçage vers Valensole avec petit pèlerinage sur le petit pont où un gravillon farceur m'avait couté une pédale de frein et été à l'origine une semaine plus tard d'un tout droit mémorable avec Lolow une semaine plus tard suite à une réparation un peu légère.
Bon, manifestement c'est un haut lieu du coin puisque je ne suis pas vraiment seul quand je m'arrête pour immortaliser l'endroit
Perdage ensuite dans Valensole et petite galère pour trouver la D15 qui mène à Oraison, mais on est en 2017, on sort le Dumbphone et tout finit par rentre dans l'ordre !
Bon, sauf qu'entre ces pauses photo, le perdage dans Valensole et les plaquettes ce matin, si je veux pointer à l'heure au CH de midi, une fois à Oraison on oublie le petit crochet par Entrevennes et Puimichel pour tracer direct chez Patrick (Curtat). La dernière fois que je l'avais vu c'était il y a 2 ans, sur un lit d'hôpital, le corps en mille morceaux et le moral en bouillie.
Alors ça fait plaisir de le retrouver fringant, amoureux, et tout fier de ses 16.000 km en duo (et toujours à fond) parcourus ces 15 derniers mois avec sa chérie, du Pays-Basque au Jura.
On cause, on cause, on refait le monde (ça me rappelle un certain Dourdou 2008 où Ben et moi avions croisé Curtat et Amblard à l'apéro alors que l'on partait reconnaître le routier.... et toujours au même endroit à notre retour, 3h plus tard, 3g dans chaque bras "on a préféré l'apéro aux recos"), on cause disais-je, et il est déjà 14h15 et je suis attendu pour l'école à 16h je vous rappelle....
Bon, du coup c'est mort pour le Col de Fontbelle (aka "Sisteron-Thoard" pour les rallyemen), mon col fétiche du quartier, mais un joli lot de consolation avec la montée Malijai->Puimichel.
Il est 14h30, la journée est sublime, revoir mon pote en pleine forme m'a redonné la banane... et cette montée, menée cette fois-ci tambour battant, achèvera de faire de cette journée une journée mémorable. Les virolons sont là, les sensations sont là, l'angle est là, et la vitesse ma foi.. .commence à bien revenir..
Yarglaaaaaaah comment ça fait trop du bien ça !!!
C'est bon, journée validée, SuperMamie validée, feeling validé... trop bien.
Bon, le seul déçu de l'histoire ce sera sûrement Marc de Motostyl qui aurait sans doute bien aimé me refourguer une 701 mais il est encore trop tôt. Super Mamie et moi on s'éclate encore trop ensemble.
Allez, c'est pas tout ça mais une fois rendu au Castellet, pas le temps de faire le crochet par Entrevennes. Direct Oraison, Autobeurk, maison..... Changeage et pointage juste à l'heure au CH "Ecole".
Ne manquait que ma femme, coincée au boulot, pour que cette journée soit parfaite !
Merci Rémi de m'avoir redonné l'envie de remonter sur SuperMamie.
Elle est toute vieille, elle est toute cabossée.... mais qu'est-ce que je m'éclate avec cette moto !
300 bornes seulement, un peu d'autoroute malheureusement (chèvre, chou, toussa...) mais qu'est-ce que ça fait plaisir de rerouler !!
Hâte de reprendre la route, moi !
Chérie, et si on se remettrait à la moto ?
11 pour être exact, qu'on se connaît avec Super Mamie. Mais la rencontre date d'août 2006, la fin de saison, et à part un petit délire espagnol (descendre des pistes bleues en R1200ST avec dlabaalle et Poustache), la prise de contact avait été soft. (Enfin rude pour être exact, rapport au sanglier, mais du coup soft coté roulage)
C'est en 2007 que les choses sérieuses ont vraiment commencées, année du premier Stage Curtat, avec le Superslip, et l'indéfectible dblababalle, toujours dans les bons coups dès qu'il s'agit de faire une connerie à moto ! Et comme le stage avait été entaché d'un petit pépin mécanique (bobine HS), j'avais même remis le couvert avec Eric l'année suivante.
10 ans que j'ai découvert les routes du coin, dont l'ignare crasseux que j'étais ignorait encore tout, et pris que conscience de ce que rouler vraiment vite (et bien) sur des *toutes petites routes voulait dire.
P*tain, 10 ans !
Et 2 ans aussi que je me promets d'emmener ma boitaroue Goldorak (LanEvo9) sur ces routes où je suis sûr qu'elle s'éclaterait, sans en avoir encore trouvé le temps.
Mais il m'a trop chauffé le Rémi. À remonter SuperMamie toute propre toute belle, à prendre soin d'elle, à faire plus de bornes en 1 mois que moi en 1 an, à lui monter des chaussettes en superglue et à lui décrasser les bielles. (Vraiment dommage que l'aventure se soit arrêtée à mi-chemin, je suis certain qu'ils auraient passé une belle nuit ensemble).
Alors, pour mon premier ticket de sortie de l'été (oui, un 12 septembre), je n'ai pas su faire autrement que de laisser Goldorak au garage pour aller promener SuperMamie. C'est qu'on en avait des choses à se raconter, depuis le temps. Et pour se retrouver, quoi de mieux que ce monstrueux nid à virologie qu'est le sud du 04 ?
Bon, j'avais beau avoir mis le réveil tôt, la vie a bien changé depuis 10 ans. Finis les départs à la fraîche..
1er impératif à toute balade : préparer les filles pour l'école.
2ème impératif mardi : trouver et monter des plaquettes AR. Parce que là, métal contre métal, ça ne va pas le faire...
(Non, je ne prends pas de photos couchés, je ne sais juste pas comment la mettre droite )
Heureusement, toujours aussi sympas et dispos chez Motostyl (Meyreuil, 13).
8:55 je me pointe devant le portail, encore fermé. 9:13 je suis sur la moto, plaquettes montées, pression faite. Gaaz !
Ah, j'allais oublier le 3ème impératif quand même : être de retour à 16h pour récupérer les files à l'école (#lifestyledepapa).
Du coup on oublie les petits virolons de derrière la maison(Grans Sambuc, Pourrières, Rians, Jouques etc) et je trace direct sur Saint-Paul-les-Durance.
Rhaaaaa comme ça fait du bien de retrouver SuperMamie.
Bon, entre le manque de roulage 2017 (moins de 1500 bornes depuis janvier) et les cabrioles de 2016 et 2015 je suis super méfiant du revêtement et parano du gravillon, mais ça fait quand même super du bien de rerouler après 4 mois de totale abstinence !
Petit pèlerinage sur les traces du Moto-Tour 2012, sur l'air du "être et avoir été" (putain mais comment j'ai fait pour rouler aussi vite sur une route pareil, moi ?), un peu de "liaison" (enfin, norme locale s'entend) imposée entre Ginasservis et Quinson, avant d'attaquer le paradis du mini-virolo qui tricote, qui tricote : Quinson -> Albiosc -> Allemagne-en-Provence et de raccrocher sur le RB du stage Curtat et des ES des Moto-Tour des années 2000, qui rappelleront j'en suis sûr des souvenirs à certains.
Encore beaucoup d'appréhension sur ces routes au bitume souvent incertain, avec ce revêtement super abrasif mais sur lequel tu ne sais jamais si le gravillon est collé dans le bitume ou gentiment déposé dessus. Et puis en cette fin de saison le soleil est encore bas en milieu de matinée, donc la route souvent ombragée par la végétation, ce qui n'incite pas non plus à faire n'importe quoi.
Mais les sensations reviennent quand même progressivement. Quand on roule seule, c'est toujours difficile de savoir quel rythme on tient. Mais faute de rouler 'fort' j'ai 'impression de rouler propre, et c'est vraiment le principal.
Pour le scractch en Spéciale et l'attaque de gros porc on repassera, mais il y a du virage, du soleil, et suffisamment d'angle et de gaz pour une reprise. Bonne petite banane
Traçage vers Valensole avec petit pèlerinage sur le petit pont où un gravillon farceur m'avait couté une pédale de frein et été à l'origine une semaine plus tard d'un tout droit mémorable avec Lolow une semaine plus tard suite à une réparation un peu légère.
Bon, manifestement c'est un haut lieu du coin puisque je ne suis pas vraiment seul quand je m'arrête pour immortaliser l'endroit
Perdage ensuite dans Valensole et petite galère pour trouver la D15 qui mène à Oraison, mais on est en 2017, on sort le Dumbphone et tout finit par rentre dans l'ordre !
Bon, sauf qu'entre ces pauses photo, le perdage dans Valensole et les plaquettes ce matin, si je veux pointer à l'heure au CH de midi, une fois à Oraison on oublie le petit crochet par Entrevennes et Puimichel pour tracer direct chez Patrick (Curtat). La dernière fois que je l'avais vu c'était il y a 2 ans, sur un lit d'hôpital, le corps en mille morceaux et le moral en bouillie.
Alors ça fait plaisir de le retrouver fringant, amoureux, et tout fier de ses 16.000 km en duo (et toujours à fond) parcourus ces 15 derniers mois avec sa chérie, du Pays-Basque au Jura.
On cause, on cause, on refait le monde (ça me rappelle un certain Dourdou 2008 où Ben et moi avions croisé Curtat et Amblard à l'apéro alors que l'on partait reconnaître le routier.... et toujours au même endroit à notre retour, 3h plus tard, 3g dans chaque bras "on a préféré l'apéro aux recos"), on cause disais-je, et il est déjà 14h15 et je suis attendu pour l'école à 16h je vous rappelle....
Bon, du coup c'est mort pour le Col de Fontbelle (aka "Sisteron-Thoard" pour les rallyemen), mon col fétiche du quartier, mais un joli lot de consolation avec la montée Malijai->Puimichel.
Il est 14h30, la journée est sublime, revoir mon pote en pleine forme m'a redonné la banane... et cette montée, menée cette fois-ci tambour battant, achèvera de faire de cette journée une journée mémorable. Les virolons sont là, les sensations sont là, l'angle est là, et la vitesse ma foi.. .commence à bien revenir..
Yarglaaaaaaah comment ça fait trop du bien ça !!!
C'est bon, journée validée, SuperMamie validée, feeling validé... trop bien.
Bon, le seul déçu de l'histoire ce sera sûrement Marc de Motostyl qui aurait sans doute bien aimé me refourguer une 701 mais il est encore trop tôt. Super Mamie et moi on s'éclate encore trop ensemble.
Allez, c'est pas tout ça mais une fois rendu au Castellet, pas le temps de faire le crochet par Entrevennes. Direct Oraison, Autobeurk, maison..... Changeage et pointage juste à l'heure au CH "Ecole".
Ne manquait que ma femme, coincée au boulot, pour que cette journée soit parfaite !
Merci Rémi de m'avoir redonné l'envie de remonter sur SuperMamie.
Elle est toute vieille, elle est toute cabossée.... mais qu'est-ce que je m'éclate avec cette moto !
300 bornes seulement, un peu d'autoroute malheureusement (chèvre, chou, toussa...) mais qu'est-ce que ça fait plaisir de rerouler !!
Hâte de reprendre la route, moi !
Chérie, et si on se remettrait à la moto ?